L’art action communautaire sera pertinente dans des projets qui défendent collectivement les droits des communautés, s’opposent à leur exploitation ou à leur exclusion, revendiquent plus de justice et proposent des solutions axées sur l’amélioration de leurs conditions de vie. Les luttes pour la reconnaissance sont particulièrement indiquées : reconnaissance des personnes analphabètes, des personnes assistées sociales ou en situation de pauvreté, des personnes ayant une santé mentale différenciée, de la contribution des travailleurs et travailleuses immigrantes, du travail invisible des femmes, etc.
Pour augmenter les chances de voir le projet avoir des impacts concrets dans la vie des gens, les projets se concentreront toujours sur le même enjeu, voire sur la même revendication.
Notre programme est conçu pour des groupes qui contiennent de 8 à 15 personnes.
En raison de la teneur politique et publique des actions, nous préférons nous en tenir à des projets qui impliquent la participation d’adultes de 18 ans et plus.
Cependant, au moment de débuter un projet, il n’y a aucune garantie quant à l’issue du processus et à la volonté de tous les membres du groupe de s’engager dans des actions militantes. Peut-être que la « fibre militante » se développera, peut-être pas. Peut-être que certaines personnes s’arrêteront en chemin, peut-être que le groupe mettra des limites à l’aspect militant. L’important est de prendre le temps de bien traverser les phases d’analyse de la situation. En effet, nous avons observé que cela a un fort potentiel mobilisateur.